Pourquoi écrire??

         Mon clavier me crie de le caresser, mes doigts  n’ont qu’une envie : swinguer sur un clavier  ou valser avec un crayon, la page blanche  me supplie de la noircir. Tout autour de moi me pousse à écrire...

         Mais que vais-je écrire ?  Encore des délires ? plus d’élucubrations?  Rien que des rimes sans sens ? …

      Alors que vais-je écrire ? Écrirai-je, peut être, mes rêves, à défaut de pouvoir (ou simplement vouloir) les réaliser ?  Ou  écrirai-je de ce poids qui m’écrase la poitrine et qui me brule les yeux ?

           Dans tous les cas qu’importe ce que je vais écrire,  de  toute façon qui le lirait ?

Est-ce-moi ? Absolument pas , car  je risque d’être choquée par mes propres bêtises.

Est-ce-toi ? Probablement que tu le feras par devoir ou par curiosité mais qui sait avec quels yeux tu me liras?

Ou est-ce-lui ? Mais qui est-il au juste, ce « lui » ? Ce personnage mystique dont j’en parle souvent, à qui j’y pense tout le temps mais qui ne viendra jamais ou sinon il ne sera qu’un simple "toi"

Encore une fois, Peut importe ce que j'écrirai, peut importe qui me lira, je vais continuer à divaguer encore sur ce papier, espérant et craignant à la fois que moi, toi ou peut être lui pourra voir la raison dans ce non-sens, une raison qui existe ou qui n’existe pas, une raison  aussi vitalement importante qu'elle  est mortellement insignifiante ?.

Et puis, tu sais quoi, on s'en fout  de la raison, de toute façon, comme toujours,  c'est la folie qui aura raison.

La lune

Comme la lune, j'observe tout de loin, ne pouvant se rapprocher de peur de rompre le fragile équilibre.

Comme la lune, je contemple la vie, sans oser y participer de peur d'être vu tel que ce qu'elle est : Un géant cailloux plein de défaut.

Comme la lune, versant une douce lueur, espérant que ça camouflerai ses acerbes ténèbres.

Comme la lune, je regarde d'un œil indulgent les amoureux passés, priant pour leur bonheur, peut être qu'elle arriverai à oublié sa propre solitude.

comme la lune, rêvant d'être un soleil, au corps brulant, peut être que ça chauffera son cœur glacée.

Comme la lune enviée et désirée par ceux qui la regarde de loin, fuie et abandonnée par ceux qui l'ont approchée.

et comme la lune, qui marque naissance, vie et mort, je rêve de renaitre pour vivre pleinement ma mort tout comme un soleil

Sollicitation

J’ai juste envie d’écrire, de tout dire, de tout avouer sur moi, sur toi, sur ce «nous» qu'on ne le sera jamais

J’ai juste envie de laisser couler mes larmes sur ton épaule, mais tu me le refuse si froidement qu’elles me glacent le cœur

J’ai juste envie de te raconter mes malheurs, mes chagrins de petite fille, mais l’adulte que tu es n’a pas le temps pour ces enfantillages.

J’ai juste envie de me confiner dans tes bras d’homme, mais tu préfère y inviter d’autres femmes

Et parce que j’ai envie de caresser ton visage, je me contente de caresser mon clavier.

Et Parce que mes états d’âmes ne t’intéressent guère, je les confie sur ce bout de papier dans ce blog désert que tu ne risque pas de visiter.

Et Parce que je n’ai pas pu avoir ton amour, parce que tu me refuse même ta haine et parce que tu ne m’offre que cette indifférence totale, j’ai envie de ne plus t’aimer, de te haïr même, de tout faire pour ébranler cette indifférence.

Et parce que tu es sourd à mes cris, je les hurle en silence, au fond de ce cœur si froid si glacé, qu’il me brule la poitrine

Parce que je sais que tu ne vas plus me lire, quand tu sauras que c’est de toi que je parle, de peur que les échos de mes désirs te hantent, je vais juste, encore une fois, comme à chaque fois, te demander de lire les divagations d'une inconnue.

Parce que tu me l’as demandé, parce que pour moi tu comptais et parce que je ne peux rien te refuser,...

Je reviens vers ce méli-mélo d’idée, où sentiments, pensées et surtout délires s’entassent pelle mêle dans un ordre si impeccable.

Je reviens vers ce que je crois être ma seule vraie place, où les idées se pavanent dans un paradis infernal reflet d’un enfer paradisiaque.

Parce que tu me l’as demandé, parce que secrètement je le voulais et que j’ai vu là une chance à ne pas rater

Je reviens vers ce musé de sentiments, où toute parcelle de mon esprit est mise, classée et cataloguée dans un désordre si confondant.

Je reviens vers cette seule place ou le bon est si mauvais où la laideur est si belle, où tout mes démons sont des anges...

Je reviens vers la seule place où je couvre mes mots pour mettre mon âme à nue, la seule place où je déguise mes expressions pour exposées mes impressions


Je suis revenue ; je suis là ; j’ai fait ce que tu mas demandé ; j’ai fait ce que je désiré ; mais était-ce-vraiment une idée censée ?????

The question

to be or not to be is no more the question

here or not here is not the one neither

why i'm here?? I don’t really care to know.

Is not that i want to be anywhere else

Is not that it must to be somewhere else

But sur it doesn’t mean that is here, where I need to be;
and I’m positive this not the place where I crave to be.

Where is my place then?...
Do I even have a place?

somewhere Here or there, between earth and sky, called heaven but known as hell...


at the end i still don't know what the real question is...

Une Lettre à Toi

Est ce que je t'ai manqué? Un peu? Beaucoup? à la folie? Pas du tout!!!
Toi tu m'as manqué, beaucoup, vraiment, absolument !!

Et même en étant là avec toi, tu me manque encore, tu me manque toujours, tu me manque tellement que je n'arrive plus à penser correctement, que je n'arrive plus à écrire proprement.

J'ai tellement mal loin de toi, j'ai tellement mal sans toi j'ai tellement le mal du toi mon cher blog....

Toi Mon havre de guerre entre la page blanche et mes délires qui me font oublier la paix entre le livre de ma vie et ma raison.

Mon journal si intime que je te publie sur Internet!!!

Je ne t'ai pas abandonné, car en te délaissant et en t'oubliant j'oublierai la seule partie rose en moi, la seule partie qui rêve en moi : mes ElUcUbrAtiOns même si elles sont souvent en noir et blanc même si elles tournent souvent en cauchemars.

Avant de te quitter encore une fois, je veux juste te dire que : Je ne peux pas te promettre d'être plus présente, mais je peux te garantir que tu seras moins absent.

avec tous mes délires

Samra          

Et Si

**Et si j'étais ainsi et pas comme ceci?
Et ci j'étais là bas et pas ici ?
**Et ci je délirais en couleur et non pas en gris?
Et si mes hallucinations se faisaient en tri?
**Et si ma peine ne vaut pas la peine?
Et si mes malheurs ne rendaient pas une page pleine?
**Et si mes mots ne reflétaient que la joie?
Et si le bonheur était tout ce que je vois?
**Crois tu que tu 'aimerais comme même?
même en savant que je ne suis plus la même?
**Crois tu que je t'aimerai comme même?
toi qui avait l'air de ne pas apprécier mon moi même?

Je ne veux plus faire de ces "What if" je ne veux plus que des "what is"

SenS sans sens

Parce que j'ai m'ai mes yeux, je peux voir votre hypocrisie.
Parce que j'ai mes oreilles , je peux entendre vos mensonges.
Parce que j'ai mon nez, je peux sentir votre mépris.
.....................
Malgré que j'ai mes mains, je ne peux pas toucher vos cœurs.
Malgré que j'ai mes jambes, je ne peux pas vous fuir.
Malgré que j'ai ma langue, je ne peux pas vous dire ce que je ressent vraiment
....................
Alors et parce que tous mes sens me sont chers j'ai décider d'apprendre à m'en servir autrement.
J'apprendrai à regarder sans voir.
J'apprendrai à entendre sans écouter.
j'apprendrai à sentir vos parfums et plus vos essences.
j'apprendrai à porter des gants plus épais et plus fins que les vôtres.
j'apprendrai à vous faire fuir et non plus vous fuir.
Et j'apprendrai à parler sans rien dire
Peut être que ainsi j'apprendrai à mieux vivre la mort de vos consciences .

Rien de rien

Rien à te dire, rien à te raconter et pourtant tu insiste à rien te cacher, mais je me retiens de ne rien te confesser car, au fond, je sais que tu en a rien à en cirer.

Tu voulais savoir si rien ne me tracasser, mais tu sais bien que je ne pourrais rien t’avouer, et tant pis si tu n’as rien compris, tant pis si tu n’as pu rien saisir de mes pensées, tant pis si tu n’a pu rien chasser de mes délires.

« Pourquoi ? » tu ne me le demande ? « Pour rien » est ma réponse ou plutôt parce qu’il n’y a entre nous, et pour rien ça ne changera.

Ce n’est pas, vraiment, que je n’ai envie de rien à voir avec toi, mais c’est que je ne peux rien te céder (Peut être parce que si tu ne vois rien de moi, tu ne détesteras rien de moi)

Rien ne sert à insister car tu ne pourras rien tirer de moi.

Ne peut-on pas faire comme si rien n’en était, comme si rien à changer, comme si tout aller
bien et recommencer notre histoire, l’air de rien ?

Apprendre à prendre

Tu prends ma fragilité pour de la faiblesse ; tu prends ma faiblesse pour de la lâcheté ; tu prends ma lâcheté pour de la sagesse ; tu prends ma sagesse pour de la lenteur ; tu prends ma lenteur pour de la stupidité et ma stupidité pour ma plus grande faiblesse.

Tu prends ma force pour de l’arrogance ; tu prends mon arrogance pour de l’entêtement ; tu prends mon entêtement pour de l’acharnement ; tu prends mon acharnement pour de la volonté et ma volonté comme ma seule force.

Qu’est ce que te prend pour vouloir me prendre pour ce que je ne suis ; pourquoi tu n’essaye pas à apprendre ce que tu ne peux pas prendre et ce que tu peux.

Mais pour qui tu te prends, à la fin, pour me juger ainsi et essayer de me prendre ce que je ne peux te donner.

une fenêtre sur mes désirs

Je ne veux qu’écrire, spontanément laisser ma main caresser ce cher clavier, laisser le chaos installé dans ma tête, faire valser mes doigts. J’essaye d’hiberner la partie « raisonnable » en moi, pour laisser mon âme pleurer son soul, verser les larmes noires qui seront mon encre.
Les idées et pensées se bousculent dans ma tête, faisant un tel tumulte, que je risque de m’y perdre. Ou peut être bien que c’est la perte que je cherche ? Qui sait peut être en me perdant je finirai enfin par me retrouver, de retrouver ce que je vaux, ce que je veux, ce que je peux…

Combien je vaux, qui pourra me le dire, est ce que je voudrai vraiment le savoir ? N’aurai-je pas peur d’être déçue par ma propre valeur ?
Qu’est ce que je veux ? Tout ou rien ? Tout et rien ? Ou rien du tout ? Pourquoi ai-je du mal à cerner mes propres désirs ? Peut être ne sont-ils pas si propres que cela !! la seule envie dont j’en suis certaine et qu’on me laisse tranquille pour que je puisse écrire.
Qu’est ce que je peux ?? en me posant cette question je me rend compte de mon impuissance !!! je ne peux pas changer le monde, je ne suis pas certaine que je le veux ni qu’il le vaut. Je ne peux pas vous rendre plus heureux avec mes éclaboussures, ça ne me rends pas plus heureuse moi-même. Hum je pourrais peut-être capter votre attention pendant un petit instant, vous émouvoir un bref moment, vous faire voir pendant quelques secondes mon âme et qui sait peut être que vous me laisserai un petit commentaire pour me prouver que j’ai finalement pu accomplir quelque chose.

Plainte d'une imparfaite

Oh comme je veux être un poète en ce moment
Pour vous dire ce que je ressens vraiment
Avec des mots d’apparence simple et des images précises
Je voudrai que vous puissiez me voir dans mon coin assise
Essayant de rimer des mots vides de tout sens
Espérant les transformer en l’histoire de mon expérience
Une histoire qui ne parle que de mon cœur de glace
Qui ne reflète que mes plus sombres angoisses
Oh comme je voudrai être un homme de plume ou un poète
Pour attirer vos regards et vous faire, vers moi, tourner la tête
Comme je rêve d’apprendre à contrôler les mots
Et dire ce que je sens sans tourner autour de pot

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**Dieu, je ne suis pas la plus fidèle de tes sujets
Mais quand tout se perd, Il n’y a que toi que j’ai
Seigneur aide moi à comprendre cette douleur
Peut être que j’arriverai à surmonter ce malheur
**Toi l’ami, où que tu sois, reviens vers moi
C’est en des moments pareils que j’ai besoin de toi
**Et toi mon clavier, le seul qui ne me juge pas
Malgré ce que mes doigts ont fait à tes touches délicats
Aide-moi à leur parler et de leur expliquer ma peine
Avant, comme j’en ai si peur que, ça devient de la haine

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Une imparfaite comme moi, n'a rien d'autre que la complainte
mais y'aura-t-il quelqu'un qui l'entendra sur cette planète

syndrome de la page blanche

Mon clavier me crie de le chatouiller, de caresser ses touches. Mon blog me supplie de l'enrichir avec mes divagations et mes délires; mais les pensées, souvent gargouillant dans ma tête, hantant mes rêves, et contrôlant mon esprit, ont disparu me laissant seule devant une page sombrement blanche qui se refuse de s'éclaircir avec la noirceur de mes lettres.
De quoi vais-je vous parler? Est ce que je vous parle de tout et de rien mais je ne sais rien de rien et je ne saurais jamais tout du tout alors je ne pourrai vous dire rien du tout !!!

Cette damnée page qui se refuse de se remplir, ce cher clavier qui boudent mes doigts qui ne demandent qu'à swinguer sur ses touches, Ces pensées qui se bousculent qui me narguent sans me laisser les saisir.

C'est ça la hantise des auteurs? : regarder une page
Désespérément blanche, se sentir vide de l'intérieur, avoir peur de ne pouvoir s'exprimer correctement, et surtout surtout avoir la crainte de parler pour ne rien dire?

Pourquoi je me suis lancée dans cette aventure? (et oui, accoucher de ses plus intimes, de ses plus sombres de ses plus délirantes pensées et la plus hasardeuse des aventures). Qui suis-je-moi pour prétendre partager mes élucubrations avec vous? Qui seriez vous pour pouvoir tolérer les divagations d'une inconnue? Qui sera lui qui arrivera à voir la raison dans mes délires?

J’arrête là, car je n'ai plus la force de scruter cette page blanche dans l'espoir de voir les couleurs surgir.
Entre moi et la page blanche ce n'est qu'une bataille de perdue mais la guerre est encore en cours...

Pourquoi élucubration?

Pourquoi j'ai choisit, pour titre de mon premier blog, un nom que j'arrive pas à prononcer correctement, la réponse et simple : parce que c'est un synonyme du mot "délire". Alors la bonne question sera : pourquoi délire? et puis qu'est ce que ça veut dire délire?

En psychopathologie, en neurologie et en psychiatrie, le délire est une perturbation globale, parfois aiguë et réversible, parfois chronique du fonctionnement de la pensée. (Wikipédia)

Oui vous avez bien compris ce blog est destiné à contenir mes délire, mes divagations, mon inspiration du moment...bref mes élucubration .
Ce blog est là car mon clavier (bye bye Mr crayon) voulait s'exprimer, il pensais que chacune de ses touches a une histoire à raconter, a une remarque à faire, un opinion à donner ... Vous allez me dire alors ce sont les délires du clavier et pas tes élucubration!!! et vous avez raison (mais entre nous je pense que vous savez déjà que ça sera mes doigts qui danseront sur ce clavier et qui le feront chanter à travers mon écran